Saint Bonaventure, Soliloques, I :
"L'homme :
Ta crainte, ô mon âme, est excessive, bien que ton humilité me soit agréable. Ignores-tu que beaucoup d'entre les saints ont péché, et qu'ils ont appris par les fautes dont ils se sont rendus coupables quelle compassion méritaient les pécheurs. Rappelle-toi Moïse, ce grand prophète : il a manqué de confiance en la puissance de Dieu. Souviens-toi de David, le plus saint des rois : il s'est souillé par l'adultère et l'homicide. Vois Salomon, le sage par excellence : il a adoré les idoles, la vanité et l'infamie. Et Manassès, ce roi si coupable, avait surpassé par ses crimes tous les rois d'Israël, et il s'écriait : « J'ai multiplié mes fautes au-delà des grains de sable qui couvrent les rivages de la mer, et la multitude de mes iniquités me rend indigne de contempler la hauteur des cieux. » Ne cesse donc point d'avoir ces personnages devant les yeux lorsque tu implores ton pardon.
"L'homme :
Ta crainte, ô mon âme, est excessive, bien que ton humilité me soit agréable. Ignores-tu que beaucoup d'entre les saints ont péché, et qu'ils ont appris par les fautes dont ils se sont rendus coupables quelle compassion méritaient les pécheurs. Rappelle-toi Moïse, ce grand prophète : il a manqué de confiance en la puissance de Dieu. Souviens-toi de David, le plus saint des rois : il s'est souillé par l'adultère et l'homicide. Vois Salomon, le sage par excellence : il a adoré les idoles, la vanité et l'infamie. Et Manassès, ce roi si coupable, avait surpassé par ses crimes tous les rois d'Israël, et il s'écriait : « J'ai multiplié mes fautes au-delà des grains de sable qui couvrent les rivages de la mer, et la multitude de mes iniquités me rend indigne de contempler la hauteur des cieux. » Ne cesse donc point d'avoir ces personnages devant les yeux lorsque tu implores ton pardon.
Considère encore quelques exemples semblables empruntés à la Loi nouvelle. Vois Matthieu assis à son bureau : c'était un pécheur et un publicain, et il est appelé pour être apôtre. Vois Paul lapidant Etienne : il est également choisi pour être apôtre. Vois Pierre reniant Jésus-Christ : il obtient bientôt sou pardon. Vois le soldat qui crucifie le Sauveur et lui espère encore en la grâce divine. Vois le larron attaché à la croix et y trouvant miséricorde. Enfin, ô mon âme, rappelle-toi cette pécheresse si connue par ses crimes, Marie-Madeleine, devenue pour Jésus l'objet de l'amour le plus tendre et le plus admirable tous ceux qui règnent aujourd'hui avec Dieu ont Péché comme nous autrefois, ou bien auraient pu se reluire coupables si la bonté divine ne les eût retenus sur le bord de l'abîme ; car celui à qui il a été donné d’ignorer entièrement le péché ne doit point l'attribuer il sa nature, mais en renvoyer l'honneur à la grâce divine.
L'âme :
Maintenant, j'implorerai donc sans crainte les Rois et les Prophètes ; j'invoquerai sans défiance les Apôtres et les Martyrs ; j'appellerai sans cesse à mon secours les Confesseurs, les Vierges et les Veuves ; mais par-dessus tout j'offrirai mes hommages à la Vierge Marie, la très-sainte Mère de Dieu ; car je sais que Marie est si tendre, si douce et si suave que ceux qui l'aiment ne peuvent la nommer sans se sentir embrasés, ni se rappeler son souvenir sans que leur coeur en soit consolé.
Maintenant, j'implorerai donc sans crainte les Rois et les Prophètes ; j'invoquerai sans défiance les Apôtres et les Martyrs ; j'appellerai sans cesse à mon secours les Confesseurs, les Vierges et les Veuves ; mais par-dessus tout j'offrirai mes hommages à la Vierge Marie, la très-sainte Mère de Dieu ; car je sais que Marie est si tendre, si douce et si suave que ceux qui l'aiment ne peuvent la nommer sans se sentir embrasés, ni se rappeler son souvenir sans que leur coeur en soit consolé.
O femme admirablement unique et uniquement admirable ! par vous les éléments sont renouvelés, les malades guéris, les hommes sauvés, les anges réparés en leurs ruines. O femme pleine de grâce ! toute créature a retrouvé la vie en puisant à l'abondance de votre plénitude. O source bénie de la vie, inventrice de la grâce, mère du salut ! par vous nous avons accès auprès de votre Fils. Qu'il nous reçoive donc par vous, celui qui nous a été donné par vous ; qu'auprès de lui votre intégrité excuse la honte de notre corruption ; que voire humilité si agréable à Dieu, ô Vierge bienheureuse, obtienne le pardon de notre vanité. Faites, ô Mère bénie, par la grâce que vous avez trouvée, par la prérogative dont vous avez été digne, par la miséricorde à qui vous avez donné le jour, faites que celui qui par vous a daigné devenir participant de notre infirmité et de nos misères, nous rende par votre intercession participants de sa gloire."
Forwarded from Laurent Ozon (Laurent Ozon)
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Saint Bonaventure, L'Arbre de Vie, VI :
"Le Seigneur étant né à Bethléem de Juda, une étoile apparut à trois Mages en Orient, et, s'avançant devant eux, elle les conduisit à sa clarté jusqu'à la maison de cet humble roi. Prenez garde, vous, de ne point vous soustraire à la splendeur de cet astre qui se lève et qui vous précède ; mais plutôt, devenez le compagnon inséparable de ces saints rois ; recevez de la main des juifs cette écriture qui rend témoignage de Jésus-Christ, et sachez éviter la fourbe méchanceté du roi Hérode. Avec l'or, la myrrhe et l'encens, adorez Jésus, votre roi, et rendez-lui vos hommages, comme à un homme et à un Dieu. Uni aux princes des nations qu'il doit appeler à la foi, offrez vos adorations à ce Dieu humilié et couché dans les langes, confessez son nom et célébrez ses louanges, afin qu'averti en songe de ne point suivre l'orgueil d'Hérode, vous puissiez revenir en votre patrie en suivant les traces de l'humble Jésus."
"Le Seigneur étant né à Bethléem de Juda, une étoile apparut à trois Mages en Orient, et, s'avançant devant eux, elle les conduisit à sa clarté jusqu'à la maison de cet humble roi. Prenez garde, vous, de ne point vous soustraire à la splendeur de cet astre qui se lève et qui vous précède ; mais plutôt, devenez le compagnon inséparable de ces saints rois ; recevez de la main des juifs cette écriture qui rend témoignage de Jésus-Christ, et sachez éviter la fourbe méchanceté du roi Hérode. Avec l'or, la myrrhe et l'encens, adorez Jésus, votre roi, et rendez-lui vos hommages, comme à un homme et à un Dieu. Uni aux princes des nations qu'il doit appeler à la foi, offrez vos adorations à ce Dieu humilié et couché dans les langes, confessez son nom et célébrez ses louanges, afin qu'averti en songe de ne point suivre l'orgueil d'Hérode, vous puissiez revenir en votre patrie en suivant les traces de l'humble Jésus."
Forwarded from Jhesus Maria
Abbé Coubé, La double mission de Jeanne d'Arc, discours prononcé le 14 mai 1899, en l'église Notre-Dame de Paris :
"La vierge de Domremy nous apparaît avec une double auréole tracée par le doigt de Dieu : deux fois libératrice de son pays. Libératrice d’hier, elle sera encore la libératrice de demain, et sa seconde mission ne sera ni moins belle, ni moins surnaturelle que la première. Au quinzième siècle, elle nous a sauvés par son épée, aujourd’hui elle nous sauvera par son esprit, par son programme, épée plus redoutable que la première, acier trempé au cœur même de Dieu."
"La vierge de Domremy nous apparaît avec une double auréole tracée par le doigt de Dieu : deux fois libératrice de son pays. Libératrice d’hier, elle sera encore la libératrice de demain, et sa seconde mission ne sera ni moins belle, ni moins surnaturelle que la première. Au quinzième siècle, elle nous a sauvés par son épée, aujourd’hui elle nous sauvera par son esprit, par son programme, épée plus redoutable que la première, acier trempé au cœur même de Dieu."
M. Poujoulat, Histoire de Saint Augustin, Tome I, Chapitre VI :
"Sainte Monique a pris rang parmi les plus illustres mères. La mémoire humaine garde son nom avec vénération et gratitude. Il est permis de penser que, sans les larmes et la tendresse religieuse de Monique, l'Eglise catholique n'aurait pas eu le grand Augustin. Elle fut sa mère dans la foi après l'avoir été dans la vie naturelle : les pleurs de Monique et ses hautes vertus enfantèrent Augustin à la vie chrétienne. Parmi les grands hommes, ceux qui ont fait le plus de bien au monde avaient le cœur façonné à l'image du cœur de leur mère. Quand le génie se rencontre dans la tête d'un homme qui a sucé le lait d'une bonne mère et reçu d'elle les premiers enseignements, ne craignez point que ce génie devienne un fléau pour les sociétés : il en sera toujours la consolation et la lumière. Les plus saintes et les plus sublimes choses de la terre ont leurs germes dans les coeurs maternels. Tant qu'il restera une mère avec quelque rayon du ciel dans l'âme, il ne faudra pas désespérer des destinées d'un pays."
"Sainte Monique a pris rang parmi les plus illustres mères. La mémoire humaine garde son nom avec vénération et gratitude. Il est permis de penser que, sans les larmes et la tendresse religieuse de Monique, l'Eglise catholique n'aurait pas eu le grand Augustin. Elle fut sa mère dans la foi après l'avoir été dans la vie naturelle : les pleurs de Monique et ses hautes vertus enfantèrent Augustin à la vie chrétienne. Parmi les grands hommes, ceux qui ont fait le plus de bien au monde avaient le cœur façonné à l'image du cœur de leur mère. Quand le génie se rencontre dans la tête d'un homme qui a sucé le lait d'une bonne mère et reçu d'elle les premiers enseignements, ne craignez point que ce génie devienne un fléau pour les sociétés : il en sera toujours la consolation et la lumière. Les plus saintes et les plus sublimes choses de la terre ont leurs germes dans les coeurs maternels. Tant qu'il restera une mère avec quelque rayon du ciel dans l'âme, il ne faudra pas désespérer des destinées d'un pays."
Forwarded from La Contrerévolution en marche
Le "pape" François est-il communiste ? Analyse des discours de Bergoglio qui ont alimenté la polémique sur ce sujet.
Sommaire :
✅La question des inégalités
✅Le droit à la propriété privée
✅La fausse rédemption socialiste
✅La théologie de la libération
https://www.contre-revolution.fr/le-pape-francois-est-il-communiste/
Sommaire :
✅La question des inégalités
✅Le droit à la propriété privée
✅La fausse rédemption socialiste
✅La théologie de la libération
https://www.contre-revolution.fr/le-pape-francois-est-il-communiste/
La Contrerévolution en marche
Le « pape » François est-il communiste ? - La Contrerévolution en marche
Le "pape" François est-il communiste? Certains catholiques s'interrogent. Analyse des discours de Bergoglio qui ont alimenté la polémique.
Saint Augustin d'Hippone, Des mœurs de l'Eglise Catholique et des mœurs des manichéens, Chapitre XXXIII :
"J'ai vu moi-même la demeure des saints à Milan ; ils étaient nombreux et présidés par un seul prêtre dont la sainteté rivalisait avec la science. A Rome j'ai connu plusieurs de ces habitations, dans lesquelles ceux qui se distinguent par la gravité, la prudence et la science des choses divines, ont seuls le droit de présider les autres. Tous vivent dans la charité chrétienne, dans la sainteté et la liberté. Afin de n'être à charge à personne, suivant en cela l'habitude des Orientaux et l'exemple de l'apôtre saint Paul, ils se suffisent par le travail des mains. J'ai même appris que plusieurs s'y livraient à des jeûnes incroyables, refusant de prendre de la nourriture chaque jour au déclin de la lumière, ce qui pourtant est d'un usage universel, mais allant jusqu'à passer trois jours de suite et quelquefois plus, sans prendre aucun aliment ou aucun breuvage. Et ce ne sont pas seulement les hommes, mais les femmes elles-mêmes qui en agissent ainsi. On voit de ces femmes, veuves et vierges, habiter ensemble en grand nombre, gagner leur nourriture en tissant la laine et la toile. Elles sont présidées par les plus habiles et les plus aptes non-seulement à former les moeurs mais encore à développer les intelligences, unissant pour cela la gravité la plus austère à l'expérience la plus consommée.
Et néanmoins personne n'est contraint à ce qui surpasserait ses forces ; on n'impose à qui que ce soit ce qu'il ne veut pas accepter, et si quelqu'un se déclare impuissant à marcher sur les traces des autres, il n'est pas pour cela condamné."
"J'ai vu moi-même la demeure des saints à Milan ; ils étaient nombreux et présidés par un seul prêtre dont la sainteté rivalisait avec la science. A Rome j'ai connu plusieurs de ces habitations, dans lesquelles ceux qui se distinguent par la gravité, la prudence et la science des choses divines, ont seuls le droit de présider les autres. Tous vivent dans la charité chrétienne, dans la sainteté et la liberté. Afin de n'être à charge à personne, suivant en cela l'habitude des Orientaux et l'exemple de l'apôtre saint Paul, ils se suffisent par le travail des mains. J'ai même appris que plusieurs s'y livraient à des jeûnes incroyables, refusant de prendre de la nourriture chaque jour au déclin de la lumière, ce qui pourtant est d'un usage universel, mais allant jusqu'à passer trois jours de suite et quelquefois plus, sans prendre aucun aliment ou aucun breuvage. Et ce ne sont pas seulement les hommes, mais les femmes elles-mêmes qui en agissent ainsi. On voit de ces femmes, veuves et vierges, habiter ensemble en grand nombre, gagner leur nourriture en tissant la laine et la toile. Elles sont présidées par les plus habiles et les plus aptes non-seulement à former les moeurs mais encore à développer les intelligences, unissant pour cela la gravité la plus austère à l'expérience la plus consommée.
Et néanmoins personne n'est contraint à ce qui surpasserait ses forces ; on n'impose à qui que ce soit ce qu'il ne veut pas accepter, et si quelqu'un se déclare impuissant à marcher sur les traces des autres, il n'est pas pour cela condamné."
Saint Augustin d'Hippone, Lettre XIX à Gayus :
« Lorsque nous lisons quelque chose de vrai, ce n'est ni le livre, ni l'auteur même, qui nous le fait trouver vrai : c'est quelque chose que nous portons en nous-mêmes, bien au-dessus des corps et de la lumière sensible, et qui est une impression de l'éternelle lumière de la vérité. »
« Lorsque nous lisons quelque chose de vrai, ce n'est ni le livre, ni l'auteur même, qui nous le fait trouver vrai : c'est quelque chose que nous portons en nous-mêmes, bien au-dessus des corps et de la lumière sensible, et qui est une impression de l'éternelle lumière de la vérité. »
Concile du Vatican, Constitution Pastor Aeternus :
Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : « J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères »
Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : « J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères »
ob_95adba_reponse-definitive-au-cas-honorius.pdf
4.9 MB
Léon XIII, Encyclique Satis Cognitum, 29 juin 1896 :
"Dans la formule de profession de foi catholique, proposée en termes exprès par [le pape] Hormisdas au commencement du VIe siècle, et souscrite par l’empereur Justinien et aussi par les patriarches Epiphane, Jean et Mennas, la même pensée est exprimée avec une grande vigueur : « Comme la sentence de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise » ne peut être négligée,… ce qui a été dit est confirmé par la réalité des faits, puisque, dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été conservée sans aucune tache »
"Dans la formule de profession de foi catholique, proposée en termes exprès par [le pape] Hormisdas au commencement du VIe siècle, et souscrite par l’empereur Justinien et aussi par les patriarches Epiphane, Jean et Mennas, la même pensée est exprimée avec une grande vigueur : « Comme la sentence de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise » ne peut être négligée,… ce qui a été dit est confirmé par la réalité des faits, puisque, dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été conservée sans aucune tache »
Forwarded from Maréchal Pétain
Pétain a été le plus grand sauveur de Juifs d'Europe après Pie XII et tous deux ont été calomniés. En 1944 il dit à Roger Martin du Gard : "Les Juifs, si j'étais parti, les SS les auraient tous exécutés, comme en Pologne." Or s'il était parti, de Gaulle le reconnaît, il serait revenu en France avec les Alliés, et la France Libre n'existait plus. Toutes les rues ou places de Gaulle s'appelleraient Pétain aujourd'hui. Pour protéger la population juifs compris, il a sacrifié sa gloire, ce qui fait de lui l'un des plus grands serviteurs de la France et le plus injustement traité. cf) "Je brûlerai ma gloire", et bientôt :" La tragédie du Maréchal." Ed. Muller . 0 Paxton a écrit un livre à charge pour faire honte aux Français de leur pays et les rendre dociles à l'action d'autres pays.
Jacques Boncompain
Jacques Boncompain