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Nous pouvons comparer un moine qui vit dans la simplicité, à une bête de charge, laquelle aurait la raison, et l'obéissance en partage, et qui tout en obéissant, se déchargerait sur son conducteur. Or, comme cette bête ne résiste point à son maître, lorsqu'il l'attache, de même un religieux qui a le cœur droit, ne résiste point aux ordres de son supérieur : il le suit partout où il lui plaît de le conduire ; il ne sait même pas raisonner ni user de répugnance : il obéit jusqu'à la mort. »
Saint Jean Climaque, L'Echelle Sainte, 22ème degré, 32 :

« Souvent une grande chute a corrigé des hommes méchants, leur a fait observer les règles de la modestie ; de sorte que, comme malgré eux, elle leur a procuré le salut en leur faisant acquérir l'innocence et la simplicité. »
Forwarded from Gregor Ovitch
Pourquoi aucun des spots #Hanoucca du Beth #Loubavitch diffusés 6 fois par jour sur BFM TV, CNEWS et I24 NEWS n'a été relayé sur les sites de la « dissidence » durant ces 8 derniers jours ?

Pour « ne pas avoir d'emmerdes » note Alain Soral... https://x.com/PierreHillard/status/1875158451426590971
Forwarded from Adversus hæreses
Abbé Henri Collin - Manuel de Philosophie Thomiste, Tome I, publié en 1926. (La Foi Catholique)
Vénérable Louis du Pont, Méditations sur les Mystères de notre Sainte Foi, Tome II :

« AUX HOMMES DE BONNE VOLONTÉ. — La paix vient de Dieu. Elle vient de l'affection que Dieu a pour nous, et de la bonne volonté avec laquelle il offre à tous les hommes le précieux trésor de la paix. Cependant, c'est en vain que nous espérons l'obtenir, si nous n'avons nous-mêmes la bonne volonté, c'est-à-dire une volonté conforme à celle de Dieu et entièrement soumise à sa loi. Aussi les anges ne promettent-ils point la paix aux hommes, qui n'auraient en partage qu'un génie élevé, l'esprit vif et pénétrant, la santé et les forces du corps ; ce don du ciel n est point le prix des avantages de la nature. Je puis posséder ces avantages, et être ennemi de Dieu et des hommes ; je puis en être privé, et vivre en paix avec Dieu et avec mes frères, pourvu que la bonne volonté ne me manque pas. C'est ce qui a fait dire à saint Grégoire pape : Il n'y a rien de plus précieux, de plus aimable, de plus désirable que la bonne volonté ; tandis que la mauvaise volonté est ce qu'il y a au monde de plus nuisible, de plus dangereux et de plus détestable. Je dois donc demander au Sauveur couché dans la crèche qu'il daigne me délivrer de la mauvaise volonté et me donner la bonne ; car elle est, à proprement parler, le don qu'il nous apporte en naissant, suivant le texte hébreux : Que la bonne volonté soit donnée aux hommes. — O mon Sauveur, ne me refusez pas cette bonne volonté que vous offrez aujourd'hui à tout le monde ; faites-moi la grâce de renoncer à ma volonté personnelle pour suivre la vôtre, qui est toujours bonne, sage et parfaite ; en un mot, qui est la source de tous les biens, comme la mienne, abandonnée à elle-même, est la racine de tous les maux. »
Albert Lecoy de la Marche, Saint Louis, son gouvernement et sa politique :

"L'Église, comme les princes, croyait à l'efficacité de la pénitence, à la sincérité des repentirs ; les prêtres n'envoyaient pas les pécheurs à la mort, mais à la réhabilitation, car ils savaient que Dieu ne veut pas qu'ils périssent, mais qu'ils reviennent à lui. Sous croirons, nous aussi, jusqu'à preuve du contraire, que les coupables envoyés en terre sainte, et qui partaient sur la seule injonction de l'autorité spirituelle, pouvaient rentrer dans leur patrie amendés et transformés, ou mourir justifiés. Quelques exemples contraires ne sauraient détruire une règle basée sur la ſoi et sur la morale. Des exemples ! on n'en manquerait pas non plus pour réfuter ceux-là. Je n'en citerai qu'un seul.
Un grand pécheur avait été faire sa pénitence en Palestine : au lieu d'y guerroyer (ce qui n'était peut être pas dans ses moyens naturels), au lieu de continuer sa vie de désordre (ce qu'il pouvait faire facilement), il entra dans un hôpital et se voua au service de ses frères souffrants. Là il lavait les pieds des malades, et quand il trouvait un ulcère trop répugnant (pardon, lecteur, de ce détail ; mais l'historien ne saurait reculer devant le mot quand des chrétiens n'ont pas reculé devant la chose), il buvait à pleine bouche, en souvenir de ses fautes, l'eau qui avait servi à ce lavage. L'auteur qui rapporte ce trait presque héroïque (dont on a, du reste, l'équivalent dans la vie de plus d'un saint) ajoute que le pénitent sentait alors une saveur délicieuse et une odeur embaumée, en signe de la rémission de ses péchés !
Voilà du moins un exilé qui ne revit pas son pays, il est vrai, mais qui ne contribua en rien aux malheurs de la croisade. Combien d'autres, dont on ne saura jamais les noms, édifièrent ainsi leurs compagnons au lieu de les scandaliser, et justifièrent la mesure de sagesse prise à leur égard par l'autorité religieuse, dans leur intérêt particulier comme dans l'intérêt de la société !"
"lorsque la vraie lumière se répand sur une âme, elle la met à découvert à ses propres yeux, afin de lui enseigner la justice et de lui faire connaître le péché qui cause son aveuglement. Aussi les saints se confessent-ils de plus en plus indignes à mesure qu'ils s'élèvent davantage devant Dieu par la pratique des vertus ; car plus ils s'approchent de la lumière, mieux ils découvrent ce qui était caché en eux." (Saint Grégoire le Grand)
Saint Bonaventure, Soliloques, I :

"L'homme :
Ta crainte, ô mon âme, est excessive, bien que ton humilité me soit agréable. Ignores-tu que beaucoup d'entre les saints ont péché, et qu'ils ont appris par les fautes dont ils se sont rendus coupables quelle compassion méritaient les pécheurs. Rappelle-toi Moïse, ce grand prophète : il a manqué de confiance en la puissance de Dieu. Souviens-toi de David, le plus saint des rois : il s'est souillé par l'adultère et l'homicide. Vois Salomon, le sage par excellence : il a adoré les idoles, la vanité et l'infamie. Et Manassès, ce roi si coupable, avait surpassé par ses crimes tous les rois d'Israël, et il s'écriait : « J'ai multiplié mes fautes au-delà des grains de sable qui couvrent les rivages de la mer, et la multitude de mes iniquités me rend indigne de contempler la hauteur des cieux. » Ne cesse donc point d'avoir ces personnages devant les yeux lorsque tu implores ton pardon.
Considère encore quelques exemples semblables empruntés à la Loi nouvelle. Vois Matthieu assis à son bureau : c'était un pécheur et un publicain, et il est appelé pour être apôtre. Vois Paul lapidant Etienne : il est également choisi pour être apôtre. Vois Pierre reniant Jésus-Christ : il obtient bientôt sou pardon. Vois le soldat qui crucifie le Sauveur et lui espère encore en la grâce divine. Vois le larron attaché à la croix et y trouvant miséricorde. Enfin, ô mon âme, rappelle-toi cette pécheresse si connue par ses crimes, Marie-Madeleine, devenue pour Jésus l'objet de l'amour le plus tendre et le plus admirable tous ceux qui règnent aujourd'hui avec Dieu ont Péché comme nous autrefois, ou bien auraient pu se reluire coupables si la bonté divine ne les eût retenus sur le bord de l'abîme ; car celui à qui il a été donné d’ignorer entièrement le péché ne doit point l'attribuer il sa nature, mais en renvoyer l'honneur à la grâce divine.
L'âme :
Maintenant, j'implorerai donc sans crainte les Rois et les Prophètes ; j'invoquerai sans défiance les Apôtres et les Martyrs ; j'appellerai sans cesse à mon secours les Confesseurs, les Vierges et les Veuves ; mais par-dessus tout j'offrirai mes hommages à la Vierge Marie, la très-sainte Mère de Dieu ; car je sais que Marie est si tendre, si douce et si suave que ceux qui l'aiment ne peuvent la nommer sans se sentir embrasés, ni se rappeler son souvenir sans que leur coeur en soit consolé.
O femme admirablement unique et uniquement admirable ! par vous les éléments sont renouvelés, les malades guéris, les hommes sauvés, les anges réparés en leurs ruines. O femme pleine de grâce ! toute créature a retrouvé la vie en puisant à l'abondance de votre plénitude. O source bénie de la vie, inventrice de la grâce, mère du salut ! par vous nous avons accès auprès de votre Fils. Qu'il nous reçoive donc par vous, celui qui nous a été donné par vous ; qu'auprès de lui votre intégrité excuse la honte de notre corruption ; que voire humilité si agréable à Dieu, ô Vierge bienheureuse, obtienne le pardon de notre vanité. Faites, ô Mère bénie, par la grâce que vous avez trouvée, par la prérogative dont vous avez été digne, par la miséricorde à qui vous avez donné le jour, faites que celui qui par vous a daigné devenir participant de notre infirmité et de nos misères, nous rende par votre intercession participants de sa gloire."
2025/01/06 05:49:33
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