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Forwarded from KimJongUnique
Jean-Marie Le Pen s'est Ă©teint aujourd'hui Ă  l'Ăąge de 96 ans.

Reconnaissance éternelle à celui qui aura prévenu sur les maux que nous connaissons aujourd'hui. Sali de son vivant, le présent et le futur réhabiliteront ce visionnaire.

“Les grands hommes font leur propre piĂ©destal ; l'avenir se charge de la statue.” (Victor Hugo)
Jean-Marie Le Pen est décédé aujourd'hui. La France perd un grand homme qui lui aura consacré sa vie. Qu'il repose en paix.
Jean-Marie Le Pen n'est pas mort. Il est devenu immortel.
Ce soir, le Menhir est devenu immortel

Éternel Cassandre face aux pleutres et aux sots

Éclairant de son phare d'anonymes hĂ©ros

Gardiens de son ùme érigée en autel

Sur le champ de bataille de sa vie rebelle

Car ses enfants sont légion à poursuivre le combat

Du grand homme qui chanta la France jusqu'au trépas

G.R.
Ha cool : je suis finaliste (sous pseudo) d'un important concours de nouvelles. Ça fait plaisir.
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma nouvelle Le Baron pour le numéro 13 de LaFuria. Bonne lecture !
J'ai toujours rĂȘvĂ© d'apprendre Ă  relier un livre de maniĂšre traditionnelle. Eh bien je suis en train de rĂ©aliser ce rĂȘve !
De l'objectivité des médias sur le geste d'Elon Musk...
Avant/ aprĂšs. C'est loin d'ĂȘtre parfait, mais un premier essai... Qu'en pensez-vous ? #reliure
aucune chance hahaha

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MARE VOSTRUM





Mohammed fixait l’horizon avec confiance. Le moteur vrombissant du hors-bord fendait une houle rĂ©calcitrante. L'ambiance Ă  bord Ă©tait bon enfant, et les smartphones diffusaient des musiques orientales faisant gesticuler les passagers sous l’Ɠil indiffĂ©rent des passeurs. L'Europe Ă©tait Ă  leur portĂ©e. La mer rĂ©sistait cependant Ă  l'assaut de ce renfort impromptu d’ingĂ©nieurs et de poĂštes qui faisaient tant dĂ©faut au Vieux Continent. D’une puissante secousse, elle engloutit le bateau de fortune. Une nuĂ©e de gilets orange se battait contre les vagues, attirant le regard de ces belles Ăąmes qui maraudent en mer sur leur arche de noyĂ©s. Le Mare Vostrum mis le cap vers sa moisson du jour, fier d’offrir Ă  l’Occident les artisans de son renouveau.

Les migrants, soixante-douze hommes, une femme et trois enfants, survĂ©curent Ă  la noyade. Tous avaient quittĂ© le Maghreb ou l’Afrique Noire, mais trĂšs peu fuyaient la guerre. Une fois Ă  bord, on leur offrit des boissons chaudes ainsi qu’une collation qu’un petit groupe refusa pour des motifs religieux. Les mĂ©dias, Ă©galement embarquĂ©s sur le Mare Vostrum, s’approchĂšrent de la seule femme Ă  bord. Elle suscitait cette Ă©motion qui justifierait, aux yeux du public, la raison d’ĂȘtre de cette ONG financĂ©e par sa gĂ©nĂ©rositĂ©.

Des salariĂ©s de l’ONG prirent le relais. Des femmes blanches Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© factice chantaient les louanges de l'Homo Migratus, leur promettant tout ce qui appartenait Ă  autrui. Elles s’émerveillaient de la bienveillance supposĂ©e de ces hommes dont elles ignoraient tout. Sous le regard incrĂ©dule des clandestins, elles se mirent Ă  chanter des comptines supposĂ©ment africaines, au rythme enjouĂ© des djembĂ©s sur lesquels frappaient d’autres renĂ©gats de l’Occident. Les dreadlocks crasseuses, les sarouels criards de ces marginales suscitaient de la pitiĂ© chez ces Africains fraĂźchement secourus. Ils convoitaient l’Europe, mais se retrouvaient en face d’une pĂąle caricature de tout ce qu’ils avaient quittĂ©. Leur timide reconnaissance s’effritait, dĂ©jĂ , sous l’insistance de la dĂ©fiance et du mĂ©pris.

Ils offraient des ours en peluche Ă  des mineurs de trente-cinq ans, couvraient de sourires bĂ©ats des hommes dont ils ne savaient rien, mais qui devenaient d’autoritĂ©, sous le regard de ces passeurs de faux espoirs, des RĂ©fugiĂ©s Ă  qui l’Occident devait l’asile et le respect. Le temps d’une traversĂ©e, ces hĂŽtes autoproclamĂ©s infantilisaient, dans une ambiance exagĂ©rĂ©ment bienveillante, ces jeunes hommes qui, bientĂŽt, habiteraient dĂ©finitivement nos campagnes. L’un d’eux gratifia l'Occidentale d’un sourire reconnaissant puis se dirigea, Ă  l'abri des regards, vers la proue du bateau. Il Ă©tait seul dĂ©sormais, Ă  l’écart du groupe. Alors qu’il aperçut les cĂŽtes grecques, ciselĂ©es par la Mare Nostrum, un vent mĂ©fiant frappa son visage.

Le poing levĂ© vers la Qibla, dans le tumulte des vagues qui cognaient contre la coque, Mohammed fixait l'horizon avec certitude, hurlant vers l’Occident ce funeste prĂ©sage : Allāhu ÊŸAkbar !
2025/01/31 21:53:08
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