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Communiqué sur le décès de Son Excellence Monseigneur Williamson


Son Excellence Monseigneur Williamson a rejoint sa récompense éternelle hier,29 janvier 2025, à 23h23 GMT après une dernière agonie de « quelques minutes ». Il avait subi une hémorragie cérébrale dans la soirée du vendredi 24 janvier lorsqu’il avait été transporté à l’hôpital. Il a passé ses derniers jours dans un état paisible bien que déclinant, entouré de membres du clergé et de fidèles priant continuellement à son chevet, demandant l’intercession de notre Sainte Mère à laquelle il avait été si dévoué tout au long de sa vie et à laquelle il attribuait le mérite de l’avoir conduit à la sainte foi catholique à l’âge de vingt ans.

Né le 8 mars 1940, jour de la fête de Saint Jean de Dieu, à Londres, en Angleterre, Richard Nelson Williamson était le deuxième des trois fils de John et Helen Williamson, une famille anglicane, non pratiquante de la classe moyenne. Enfant intelligent, il reçoit une bourse pour étudier au Winchester College, où il reçoit une éducation humaine classique, avant d’entrer à l’université de Cambridge où il étudie la littérature anglaise. Après avoir obtenu son diplôme, Richard Williamson a passé deux ans à enseigner dans une école au Ghana avant d’obtenir un poste à la St Paul’s School pour garçons à Londres pendant les tumultueuses années 1960.

Au cours de ces années, Monseigneur Williamson a passé de plus en plus de temps à poser des questions sur l’histoire et la culture. Sa passion pour Beethoven, Shakespeare et bien d’autres classiques du canon occidental, qui l’accompagnera toute sa vie, l’amènera à s’intéresser de plus en plus à la dimension spirituelle de l’homme. Des rencontres fortuites avec les écrits de saint Thomas d’Aquin et de saint Augustin d’Hippone, ainsi qu’un intérêt pour les grandes apparitions mariales de l’époque moderne, l’ont amené à explorer la religion catholique et, en 1971, il a été reçu dans l’Église catholique par le père John Flanagan.

Au milieu de l’agitation néo-moderniste du Concile, la poursuite de la vocation de Monseigneur Williamson a été rejetée à la fois par le diocèse d’Arundel et Brighton et par l’Oratoire de Brompton à Londres. Avec les encouragements du Père Flanagan, Monseigneur Williamson est ensuite entré au séminaire de la Fraternité Saint-Pie X à Écône, en Suisse, sous la direction de l’archevêque Marcel Lefebvre en 1972.

Grâce à sa solide formation en lettres classiques et en langues, Richard Williamson a fait partie du premier groupe de séminaristes à être ordonné au cours de l’été chaud de 1976. Pédagogue naturel, il resta dans les séminaires de la Société Sacerdotale Saint Pie X, d’abord comme professeur à Weissbad, en Suisse, puis à Écône même, jusqu’en 1982. Il devient le confident et le lieutenant de Monseigneur Lefebvre. Lorsque des équipes de tournage françaises ont visité le séminaire d’Écône dans les années 1970, c’est le séminariste Williamson qui a été chargé de les accompagner et d’être interviewé par elles. Lorsque la Rome conciliaire s’est vu offrir provisoirement un évêque pour la Société au cours des négociations de Mgr Lefebvre avec le cardinal Ratzinger dans les années 1980, c’est l’abbé Richard Williamson que Mgr Lefebvre a nommé.

La plus longue période de sa carrière cléricale a été passée en tant que recteur du Séminaire Saint Thomas d’Aquin de la FSSPX, d’abord à Ridgefield, au Connecticut de 1982 à 1988 et ensuite à Winona dans le Minnesota de 1988 à 2003. Au milieu de cette période, l’abbé Richard Williamson a été consacré évêque, en même temps que les abbés Bernard Fellay, Alfonso de Galarreta et Bernard Tissier de Mallerais. Les consécrations d’Écône, surnommées « Opération survie » par Monseigneur Lefebvre, avaient pour but de préserver la survie des sacrements catholiques traditionnels alors que la crise de l’Église se poursuit. Mgr Williamson s’acquittera plus tard de cette mission en tant que co-consécrateur de Mgr Rangel en 1991, à la suite du décès de Mgr de Castro Mayer, évêque de Campos, au Brésil.



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Communiqué sur le décès de Son Excellence Monseigneur Williamson


Son Excellence Monseigneur Williamson a rejoint sa récompense éternelle hier,29 janvier 2025, à 23h23 GMT après une dernière agonie de « quelques minutes ». Il avait subi une hémorragie cérébrale dans la soirée du vendredi 24 janvier lorsqu’il avait été transporté à l’hôpital. Il a passé ses derniers jours dans un état paisible bien que déclinant, entouré de membres du clergé et de fidèles priant continuellement à son chevet, demandant l’intercession de notre Sainte Mère à laquelle il avait été si dévoué tout au long de sa vie et à laquelle il attribuait le mérite de l’avoir conduit à la sainte foi catholique à l’âge de vingt ans.

Né le 8 mars 1940, jour de la fête de Saint Jean de Dieu, à Londres, en Angleterre, Richard Nelson Williamson était le deuxième des trois fils de John et Helen Williamson, une famille anglicane, non pratiquante de la classe moyenne. Enfant intelligent, il reçoit une bourse pour étudier au Winchester College, où il reçoit une éducation humaine classique, avant d’entrer à l’université de Cambridge où il étudie la littérature anglaise. Après avoir obtenu son diplôme, Richard Williamson a passé deux ans à enseigner dans une école au Ghana avant d’obtenir un poste à la St Paul’s School pour garçons à Londres pendant les tumultueuses années 1960.

Au cours de ces années, Monseigneur Williamson a passé de plus en plus de temps à poser des questions sur l’histoire et la culture. Sa passion pour Beethoven, Shakespeare et bien d’autres classiques du canon occidental, qui l’accompagnera toute sa vie, l’amènera à s’intéresser de plus en plus à la dimension spirituelle de l’homme. Des rencontres fortuites avec les écrits de saint Thomas d’Aquin et de saint Augustin d’Hippone, ainsi qu’un intérêt pour les grandes apparitions mariales de l’époque moderne, l’ont amené à explorer la religion catholique et, en 1971, il a été reçu dans l’Église catholique par le père John Flanagan.

Au milieu de l’agitation néo-moderniste du Concile, la poursuite de la vocation de Monseigneur Williamson a été rejetée à la fois par le diocèse d’Arundel et Brighton et par l’Oratoire de Brompton à Londres. Avec les encouragements du Père Flanagan, Monseigneur Williamson est ensuite entré au séminaire de la Fraternité Saint-Pie X à Écône, en Suisse, sous la direction de l’archevêque Marcel Lefebvre en 1972.

Grâce à sa solide formation en lettres classiques et en langues, Richard Williamson a fait partie du premier groupe de séminaristes à être ordonné au cours de l’été chaud de 1976. Pédagogue naturel, il resta dans les séminaires de la Société Sacerdotale Saint Pie X, d’abord comme professeur à Weissbad, en Suisse, puis à Écône même, jusqu’en 1982. Il devient le confident et le lieutenant de Monseigneur Lefebvre. Lorsque des équipes de tournage françaises ont visité le séminaire d’Écône dans les années 1970, c’est le séminariste Williamson qui a été chargé de les accompagner et d’être interviewé par elles. Lorsque la Rome conciliaire s’est vu offrir provisoirement un évêque pour la Société au cours des négociations de Mgr Lefebvre avec le cardinal Ratzinger dans les années 1980, c’est l’abbé Richard Williamson que Mgr Lefebvre a nommé.

La plus longue période de sa carrière cléricale a été passée en tant que recteur du Séminaire Saint Thomas d’Aquin de la FSSPX, d’abord à Ridgefield, au Connecticut de 1982 à 1988 et ensuite à Winona dans le Minnesota de 1988 à 2003. Au milieu de cette période, l’abbé Richard Williamson a été consacré évêque, en même temps que les abbés Bernard Fellay, Alfonso de Galarreta et Bernard Tissier de Mallerais. Les consécrations d’Écône, surnommées « Opération survie » par Monseigneur Lefebvre, avaient pour but de préserver la survie des sacrements catholiques traditionnels alors que la crise de l’Église se poursuit. Mgr Williamson s’acquittera plus tard de cette mission en tant que co-consécrateur de Mgr Rangel en 1991, à la suite du décès de Mgr de Castro Mayer, évêque de Campos, au Brésil.

BY Séminaire Saint Louis Marie


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