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Forwarded from ♱ 𝕽𝖔𝖘𝖆𝖗𝖎𝖚𝖒 ♱ (𝕰𝖗𝖎𝖈 ✞ 𝕽𝖔𝖘𝖆𝖗𝖎𝖚𝖒)
Abbé Joseph Lémann, L'entrée des Israélites dans la société française, Livre III, Chapitre II, III :

« L'Église sera humiliée, vilipendée, persécutée, réputée pour rien. Quelques-uns de ces auteurs ont eu des prévisions vraiment étonnantes. L'un d'eux, qui écrivait en l'an 1657, annonce la mort civile de l'Église. Ayant perdu ses droits par la violence, elle sera comme morte.
Plusieurs n'ont pas suffisamment distingué entre la défaillance qui pourra atteindre certaines Nations chrétiennes et l'indéfectibilité de l'Église. Quoique malheureuse, l'Église restera indéfectible, alors que sociétés et nations pourront défaillir. Dieu, dans sa sagesse et sa toute-puissance, saura faire éclater ce prodige et ce contraste.
Une des récompenses et consolations de l'Église, pour s'être montrée si divinement héroïque dans cette grande tribulation, sera précisément la conversion ou renaissance du peuple d'Israël.
Et alors bon nombre de ces auteurs font l'application à l'Église de ces deux touchantes histoires de la Bible :
L'une, l'histoire de Job, qui après son épreuve reçoit, à la fin, sept fois plus de bénédictions qu'au commencement : de même, l'Église sera consolée, à la fin des siècles, de ses grandes épreuves par la joie de voir rentrer dans son sein les restes d'Israël ;
L'autre, l'histoire de Rachel, qui enfante dans une douleur mortelle le plus aimé des fils de Jacob, Benjamin ; il est appelé d'abord Benoni ou le fils de la douleur, puis Benjamin ou le fils de la droite. De même, l'Église enfantera dans une douleur mortelle son dernier enfant, le peuple juif, qui, converti, sera tendrement aimé. »
Léon XIII, Magni Commemoratio, 8 Janvier 1896 :

"Vers la fin de la présente année, le jour même de la Nativité de Notre-Seigneur, la France catholique se prépare à célébrer dans la joie et l'espérance, l'anniversaire d'un grand événement.
Quatorze siècles, en effet, se sont écoulés depuis que le roi des Francs, Clovis, cédant aux inspirations de la divine Providence, abjura le vain culte des faux dieux, embrassa la foi chrétienne, ce fut purifié et régénéré dans l'eau sainte du baptême."
"Bientôt, moins par sa valeur guerrière et son génie politique que par le secours du Christ, Clovis subjuguait la Gaule presque tout entière et en réunissait les diverses provinces en un corps de nation."
"C'est dans ce baptême mémorable de Clovis que la France a été elle-même comme baptisée ; c'est de là que date le commencement de sa grandeur et de sa gloire à travers les siècles."
"est-il rien de plus juste, rien de plus digne d'une nation, que de fêter, à travers les siècles, l'année et le jour où elle est née à la foi chrétienne pour entrer en participation de l'héritage céleste."
"Naguère, dans une première lettre, Nous avons brièvement rappelé le souvenir de ce mémorable événement, le caractère et la grandeur de ce bienfait, tous les avantages et la gloire qui en étaient résultés pour la nation française."
R.P. Ayroles, Jeanne d'Arc sur les Autels de la régénération de la France, Livre I, Chap IV :

"La liturgie reconnut ce ministère de la nation franque, et le consacra par une prière qui, avec les paroles par lesquelles les Papes la confirment, est pour nous le plus beau titre de noblesse.
On lit dans un missel du neuvième siècle :
« Dieu Tout-puissant et Éternel, qui pour servir d'instrument à Votre divine volonté dans le monde, et pour le triomphe et la défense de Votre Sainte Eglise, avez établi l'empire des Francs, éclairez toujours et partout leurs fils de Vos divines lumières, afin qu'ils voient ce qu'ils doivent faire pour établir Votre règne dans le monde et que, persévérant dans la charité et dans la force, ils réalisent ce qu'ils auront vu devoir faire. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ vrai Roi de France. Ainsi-soit-il. »
Dom Guéranger, Année Liturgique, Tome XIV, 1er octobre, Saint Rémi Apôtre des Francs :

« Au baptistère de Sainte-Marie de Reims, naissait à Dieu notre nation, comme autrefois au Jourdain la colombe était vue sur les eaux, honorant non plus le baptême du Fils unique du Père, mais celui de la fille aînée de son Eglise : largesse du ciel, elle apportait l'ampoule sainte contenant le chrême dont l'onction devait faire de nos rois dans la suite des âges les plus dignes entre les rois de la terre. »
Dom Guéranger, Année Liturgique, Tome X, La Fête du Sacré-Coeur de Jésus :

« O Cœur sacré, qui fûtes le lien de cette union puissante et si féconde, daignez rapprocher toujours plus votre Eglise et la France ; et qu'unies aujourd'hui dans l'épreuve, elles le soient bientôt dans le salut pour le bonheur du monde ! »
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Vincent Peillon, La Franc-maçonnerie et la religion de la laïcité.
Joseph de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg, 2ème entretien :

« Nous savons très peu de choses sur les temps qui précédèrent le déluge, et même, suivant quelques conjectures plausibles, il ne nous conviendrait pas d'en savoir davantage. Une seule considération nous intéresse, et il ne faut jamais la perdre de vue : c'est que les châtiments sont toujours proportionnés aux connaissances du coupable ; de manière que le déluge suppose des crimes inouïs, et que ces crimes supposent des connaissances infiniment au-dessus de celles que nous possédons. Voilà ce qui est certain et ce qu'il faut approfondir. »
Voltaire, Essai sur les moeurs :

"La croyance que l'homme est déchu et dégénéré se trouve chez tous les anciens peuples. Aurea prima est aetas, est la devise de toutes les nations."
"Ne peut être la tête celui qui n'est pas membre, n'est pas membre de l'Eglise celui qui n'est pas chrétien. Or l'hérétique manifeste n'est pas chrétien comme l'enseignent explicitement St Cyprien, St Athanase, St Augustin, St Jérôme et tant d'autres."
"Les saint Pères concordent pour enseigner que les hérétiques sont non seulement hors de l'Eglise, mais que de plus ils perdent toute juridiction et dignité ecclésiastique
."

Et il assène qu'il n'y a besoin d'aucune excommunication pour cela :
"Les hérétiques sont hors de l'Eglise avant l'excommunication et privés de toute juridiction."

(Saint Robert Bellarmin, docteur de l'Eglise)
R.P. Caussade, L'abandon à la providence divine, Tome I, Lettre V :

« J'éprouve ici des coups continuels de la divine Providence, car je n’ai pas plutôt fait à Dieu le sacrifice de tout, qu'il remédie à tout et me fait trouver ce dont j'ai besoin. Lorsque je me vois sans ressource, je remets tout entre les mains de son aimable Providence ; j'en espère tout, j'ai recours à elle en tout et pour tout ; je la remercie sans cesse de tout, recevant tout de sa seule divine main. Elle ne manque jamais, tant qu'on met toute sa confiance en sa protection. Mais que fait-on pour l'ordinaire ? On cherche à substituer sa propre providence aveugle et impuissante à cette divine Providence infiniment sage et infiniment bonne ; on se fonde sur sa propre industrie ; et, par là, on se soustrait à l’ordre du divin amour, et on se prive des appuis qu’on aurait trouvés dans l'exécution de cet ordre. Quelle folie ! Comment pourrions-nous douter que Dieu n’entende beaucoup mieux que nous nos intérêts, et que Ses dispositions à notre égard ne nous soient avantageuses, alors même que nous ne les comprenons pas ? Ne suffirait-il pas d’un peu de sagesse pour nous déterminer à nous laisser conduire docilement par cette aimable Providence, bien que nous ne puissions nous rendre compte, ni des ressorts secrets qu’elle fait jouer, ni des fins particulières qu’elle se propose.
Mais, dites-vous, s’il suffit de se laisser conduire passivement, que devient le proverbe : Aide-toi, et Dieu t’aidera ? Je ne dis pas qu'il ne faille pas agir ; sans doute, il faut nous aider nous-mêmes ; attendre tout du Ciel les bras croisés, soit dans l’ordre de la nature, soit dans celui de la grâce, serait un quiétisme à la fois absurde et coupable. Mais tout en coopérant avec Dieu, il ne faut jamais cesser de suivre sa conduite et de nous appuyer sur lui. Agir de la sorte, c’est agir avec assurance, et, par conséquent, avec calme. Quand, dans toutes ses actions, on se regarde comme l'instrument de la divine Providence, et quand on n’a en vue que d'accomplir ses desseins, on agit doucement, sans trouble, sans empressement, sans inquiétude pour l’avenir, sans regret pour le passé, s'abandonnant à cette paternelle Providence, et comptant sur elle plus que sur tous les moyens humains possibles ; par là, on est toujours en paix, et Dieu tourne tout immanquablement à notre bien, soit temporel, soit éternel ; quelque-fois à l’un et à l’autre. » (R.P. Caussade)
2025/01/01 06:30:57
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