Mais, dites-vous, s’il suffit de se laisser conduire passivement, que devient le proverbe : Aide-toi, et Dieu t’aidera ? Je ne dis pas qu'il ne faille pas agir ; sans doute, il faut nous aider nous-mêmes ; attendre tout du Ciel les bras croisés, soit dans l’ordre de la nature, soit dans celui de la grâce, serait un quiétisme à la fois absurde et coupable. Mais tout en coopérant avec Dieu, il ne faut jamais cesser de suivre sa conduite et de nous appuyer sur lui. Agir de la sorte, c’est agir avec assurance, et, par conséquent, avec calme. Quand, dans toutes ses actions, on se regarde comme l'instrument de la divine Providence, et quand on n’a en vue que d'accomplir ses desseins, on agit doucement, sans trouble, sans empressement, sans inquiétude pour l’avenir, sans regret pour le passé, s'abandonnant à cette paternelle Providence, et comptant sur elle plus que sur tous les moyens humains possibles ; par là, on est toujours en paix, et Dieu tourne tout immanquablement à notre bien, soit temporel, soit éternel ; quelque-fois à l’un et à l’autre. » (R.P. Caussade)
Forwarded from Ephémérides Nationalistes
1926. Un 24 décembre, article Non possumus dans L'Action française, où Charles Maurras refuse de se soumettre aux notifications du Vatican du 20: "Sur le terrain religieux, l'Église n'a pas et n'aura jamais de fils plus soumis ni plus dévoués que nous. Sur le terrain politique, nous avons le devoir de conserver l'usage de notre liberté [...] Nous ne trahirons pas notre patrie. Non possumus". Le 29, le pape condamne le mouvement royaliste.
Saint Cyprien évêque de Carthage, De l'unité de l'Eglise :
« Nous affirmons qu’absolument aucun hérétique ou schismatique n’a un quelconque pouvoir ou droit » [...] « les hérétiques qui retournent à l’Eglise doivent être reçus en tant que laïcs, même s’ils ont été auparavant prêtres ou évêques dans l’Eglise »
« Nous affirmons qu’absolument aucun hérétique ou schismatique n’a un quelconque pouvoir ou droit » [...] « les hérétiques qui retournent à l’Eglise doivent être reçus en tant que laïcs, même s’ils ont été auparavant prêtres ou évêques dans l’Eglise »
Saint Jean Cassien, Institutions, Livre XII, 4 :
« Pour mieux comprendre la puissance de cette odieuse tyrannie, voyez cet ange que l'éclat de sa beauté avait fait appeler Lucifer. Un seul mouvement d'orgueil le précipite du haut du ciel. Il était aux premiers rangs des Anges, et sa chute l'entraîne au fond des enfers. Si cette pensée orgueilleuse a pu faire tomber si bas cette nature si noble et si privilégiée, combien ce châtiment doit-il nous faire craindre pour nous-mêmes qui sommes si faibles ! »
« Pour mieux comprendre la puissance de cette odieuse tyrannie, voyez cet ange que l'éclat de sa beauté avait fait appeler Lucifer. Un seul mouvement d'orgueil le précipite du haut du ciel. Il était aux premiers rangs des Anges, et sa chute l'entraîne au fond des enfers. Si cette pensée orgueilleuse a pu faire tomber si bas cette nature si noble et si privilégiée, combien ce châtiment doit-il nous faire craindre pour nous-mêmes qui sommes si faibles ! »
« Lucifer avait été revêtu d'une clarté divine, et son Créateur le faisait briller au-dessus de toutes les puissances célestes ; il s'imagina que cette splendeur et cette beauté spirituelles lui venaient de sa propre nature et non pas de la bonté infinie de son Créateur. Il se persuada, dans son orgueil, qu'il n'avait pas besoin du secours divin pour persévérer. Il se crut semblable à Dieu qui vit par lui-même, et voulut s'appuyer sur son libre arbitre pour atteindre la perfection et posséder l'éternelle béatitude. Cette pensée coupable fut sa ruine ; Dieu, dont il croyait pouvoir se passer, l'abandonna.
Devenu aussitôt sans force et sans appui, il sentit la faiblesse de sa propre nature et perdit le bonheur dont Dieu l'avait comblé, parce qu'il avait aimé ces paroles de perdition (Ps. LI, 6) : « Je monterai au plus haut du ciel ; » et ce langage trompeur qu'il s'était tenu à lui-même (Is., XIV, 14) : « Je serai semblable au Très-Haut. » Il dit ensuite à Adam et Ève : « Vous serez comme des dieux. » Dieu alors le renversa pour toujours ; il l'arracha et le chassa de sa demeure ; il le déracina de la terre des vivants, afin qu'en voyant sa ruine, les justes soient remplis de crainte, et rient de lui, en disant ces paroles qu'on peut si justement adresser à tous ceux qui croient pouvoir faire le bien sans le secours de Dieu : « Voici l'homme qui n'a pas pris Dieu pour son appui, mais qui a espéré dans la multitude de ses richesses et s'est cru fort dans sa vanité. » (Ps. LI, 7, 8.)
Saint Jean Cassien, Institutions, Livre IX, I :
Le cinquième ennemi dont nous avons à repousser les attaques, est la tristesse qui consume le cœur. Si dans les événements incertains et variés de la vie, nous la laissons envahir notre esprit, elle nous éloigne à chaque instant de la contemplation divine. Elle affaiblit notre âme et lui fait perdre cette pureté qu'elle devait avoir. Elle ne lui permet plus de faire ses prières avec la ferveur accoutumée. Elle la détourne des lectures saintes qui lui seraient utiles. Elle nous empêche d'être calmes et doux à l'égard de nos frères, et nous rend impatients et désagréables dans tous nos actes et devoirs religieux. Après nous avoir fait perdre la lumière des bons conseils et l'énergie du coeur, elle nous jette dans une sorte d'ivresse et de folie. Elle nous brise et nous précipite dans l'abîme du désespoir.
Le cinquième ennemi dont nous avons à repousser les attaques, est la tristesse qui consume le cœur. Si dans les événements incertains et variés de la vie, nous la laissons envahir notre esprit, elle nous éloigne à chaque instant de la contemplation divine. Elle affaiblit notre âme et lui fait perdre cette pureté qu'elle devait avoir. Elle ne lui permet plus de faire ses prières avec la ferveur accoutumée. Elle la détourne des lectures saintes qui lui seraient utiles. Elle nous empêche d'être calmes et doux à l'égard de nos frères, et nous rend impatients et désagréables dans tous nos actes et devoirs religieux. Après nous avoir fait perdre la lumière des bons conseils et l'énergie du coeur, elle nous jette dans une sorte d'ivresse et de folie. Elle nous brise et nous précipite dans l'abîme du désespoir.
Saint Jean Cassien, Institutions, Livre IX, IX :
« Il y a encore une tristesse plus détestable, c'est celle qui, au lieu de porter l'âme coupable à régler sa vie et à fuir le vice, la jette dans l'abîme du désespoir : c'est celle qui empêcha Caïn de se repentir après son fratricide, et qui empêcha Judas de réparer son crime après sa trahison, et l'entraîna à se pendre. »
« Il y a encore une tristesse plus détestable, c'est celle qui, au lieu de porter l'âme coupable à régler sa vie et à fuir le vice, la jette dans l'abîme du désespoir : c'est celle qui empêcha Caïn de se repentir après son fratricide, et qui empêcha Judas de réparer son crime après sa trahison, et l'entraîna à se pendre. »
Saint Jean Climaque, L'Echelle Sainte, 22ème degré :
« La première vertu, ou plutôt la première qualité qu'on remarque dans un enfant, c'est la simplicité. Tant qu'Adam se conserva dans la pratique de cette précieuse vertu, il ne vit point son âme dépouillée des dons que Dieu lui avait accordés, et n'eut point à rougir de la nudité de son corps. Elle est sans doute bonne et avantageuse, la simplicité que quelques personnes ont reçue de la nature ; mais elle est bien inférieure à celle qu’on acquiert par des soins et par un travail opiniâtres, en triomphant de sa propre malice : car, si la première nous préserve de tout déguisement, de toute fraude et de toute supercherie, l’autre nous procure une profonde humilité, une douceur parfaite et toutes les vertus. C'est pour cela même que la simplicité qui nous vient de la nature, ne recevra qu'une faible récompense, et que celle qui nous vient de la grâce et de nos efforts, en recevra une qui ne peut ni se concevoir ni s'exprimer.
« La première vertu, ou plutôt la première qualité qu'on remarque dans un enfant, c'est la simplicité. Tant qu'Adam se conserva dans la pratique de cette précieuse vertu, il ne vit point son âme dépouillée des dons que Dieu lui avait accordés, et n'eut point à rougir de la nudité de son corps. Elle est sans doute bonne et avantageuse, la simplicité que quelques personnes ont reçue de la nature ; mais elle est bien inférieure à celle qu’on acquiert par des soins et par un travail opiniâtres, en triomphant de sa propre malice : car, si la première nous préserve de tout déguisement, de toute fraude et de toute supercherie, l’autre nous procure une profonde humilité, une douceur parfaite et toutes les vertus. C'est pour cela même que la simplicité qui nous vient de la nature, ne recevra qu'une faible récompense, et que celle qui nous vient de la grâce et de nos efforts, en recevra une qui ne peut ni se concevoir ni s'exprimer.
Or donc, qui que nous soyons, si nous voulons nous unir fortement à notre Seigneur, nous devons nous présenter devant Lui comme devant le maître excellent de qui nous avons à recevoir toutes les instructions qui nous sont nécessaires. Approchons-nous donc de Lui avec simplicité et candeur, sans artifice ni déguisement, sans curiosité ni malice ; car, comme Il est d'une nature toute sainte, toute pure et parfaitement simple, Il demande que les âmes qui s'approchent de Lui, soient pures, saintes et remplies de simplicité. Verrez-vous jamais la simplicité séparée de l'humilité ? »
Saint Jean Climaque, L'Echelle Sainte, 22ème degré :
« S'il est vrai que la science enfle le cœur de la plupart des hommes, il est également vrai qu'une heureuse ignorance et l'inexpérience servent sauvent à les rendre doux, timides et humbles. Saint Paul, surnommé le Simple, peut nous servir d'exemple, nous donner une idée exacte et un modèle parfait de la sainte et bienheureuse simplicité ; car vit-on jamais, a-t-on jamais entendu dire qu'on ait vu, et même qu'on ait pu voir un homme devenir en si peu de temps aussi parfait dans la simplicité du cœur ?
« S'il est vrai que la science enfle le cœur de la plupart des hommes, il est également vrai qu'une heureuse ignorance et l'inexpérience servent sauvent à les rendre doux, timides et humbles. Saint Paul, surnommé le Simple, peut nous servir d'exemple, nous donner une idée exacte et un modèle parfait de la sainte et bienheureuse simplicité ; car vit-on jamais, a-t-on jamais entendu dire qu'on ait vu, et même qu'on ait pu voir un homme devenir en si peu de temps aussi parfait dans la simplicité du cœur ?
Nous pouvons comparer un moine qui vit dans la simplicité, à une bête de charge, laquelle aurait la raison, et l'obéissance en partage, et qui tout en obéissant, se déchargerait sur son conducteur. Or, comme cette bête ne résiste point à son maître, lorsqu'il l'attache, de même un religieux qui a le cœur droit, ne résiste point aux ordres de son supérieur : il le suit partout où il lui plaît de le conduire ; il ne sait même pas raisonner ni user de répugnance : il obéit jusqu'à la mort. »
Forwarded from Gregor Ovitch
Pourquoi aucun des spots #Hanoucca du Beth #Loubavitch diffusés 6 fois par jour sur BFM TV, CNEWS et I24 NEWS n'a été relayé sur les sites de la « dissidence » durant ces 8 derniers jours ?
Pour « ne pas avoir d'emmerdes » note Alain Soral... https://x.com/PierreHillard/status/1875158451426590971
Pour « ne pas avoir d'emmerdes » note Alain Soral... https://x.com/PierreHillard/status/1875158451426590971